La autonomie de votre skate résultera surtout de l’énergie emmagasinée dans l’accumulateur ou la batterie… Mais également de l’efficacité de votre installation. C’est la capacité à changer l’énergie électrique emmagasinée, en énergie permettant le mouvement du skateboard électrique.

D’autre part, plus l’utilisateur du skate sera d’un poids élevé, plus l’énergie indispensable à son déplacement devra être élevée pour réaliser un trajet donné. Et plus il y aura de trajets avec des dénivellations, plus il y aura d’énergie consommée sur la réserve de l’accumulateur ou la batterie.

Pour avoir une idée de ce phénomène, les skates électriques mis à la vente actuellement, auront une autonomie qui ira de quinze à trente kilomètres, approximativement. Le bénéfice des accumulateurs ou des batteries au Lithium-ion… C’est surtout leur possibilité à emmagasiner énormément d’énergie dans peu de poids.

Que peut-on dire de leur durée de vie ?

Une partie des spécimens sont constitués d’un système de régénération d’énergie (Energy Regenerative Braking System)… De la même manière que le font les batteries des automobiles qui fonctionnent à l’électricité.

La puissance fournie par les accumulateurs et le moteur

La puissance du skateboard électrique, est la caractéristique qui va donner la possibilité de faire face à des montées plus ou moins importantes, ou qui va vous donne la possibilité d’aller plus vite qu’un autre à partir d’un départ arrêté. Mais, quels sont les éléments qui ont une influence sur la puissance globale de votre skate, ils seront de quelques ordre ?

Il y a avant tout, la puissance du moteur lui-même, et la quantité de moteurs. Cependant, il faut être vigilant, car en fonction des améliorations les plus optimisées de l’électronique et des logiciels qui seront faites par la suite, la puissance calculée du moteur pourra ne pas être totalement transférée. La plupart du temps, le fabricant indiquera un moteur avec énormément de Watts pour donner l’impression que sont produit est excellent… Cependant, c’est souvent pour masquer un manque de possibilité financières en Recherche et Développement. Car il n’y aura pas de techniciens assez chevronnés pour concevoir un skate efficace et fiable. Il faut également prendre des précautions pour ne pas confondre la puissance de crête et la puissance réellement fournie. Lors de l’achat, on privilégiera également les moteurs brushless.

La vitesse de pointe d’un skateboard

Quelle sera la vitesse la plus importante que pourra faire mon skateboard électrique ? On parlera là de la vitesse de pointe, cette vitesse sera contrôlée sur du plat. Une partie des constructeurs limitent cette vitesse maxi pour respecter une éventuelle nouvelle loi, mais d’autres ne le font pas. Quand la vitesse n’est pas bridée, à ce moment là, c’est le moteur qui sera à sa rotation maximale et qui fatiguera rapidement. Par contre, il faudra comprendre qu’au delà de trente kilomètres à l’heure, cette situation deviendra préoccupante pour la durée de vie du ou des moteurs. Car, en utilisation en ville, les obstacles seront multiples et nécessiteront des redémarrages répétés. Dans cet exemple, il vous sera certainement nécessaire de courir à coté du skateboard électrique pour ne pas tomber et vous faire très mal…

Comment se rendre compte de la performance d’un skateboard électrique ? Il faut savoir qu’un sprinteur de 100 mètres de haut niveau peut aller jusqu’à 40 kilomètres à l’heure. Les gens « normaux » ne peuvent guère dépasser les vingt-cinq kilomètres à l’heure. Il faut dons prévoir des protections spéciales si vous voulez utiliser des skateboards électriques qui ont une vitesse de pointe élevée.

De plus, les pistes pour vélos seront limitées en vitesse, en fonction des règlements en vigueur. À vingt-cinq kilomètres à l’heure. Et l’utilisation de la voie publique (rue en villes et routes en campagne) sera interdite pour les skateboards… Si vous souhaitez dépasser les vingt-cinq kilomètres à l’heure en ville, attention à la verbalisation… Car ce serait une infraction au code de la route…